Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Trilogie Bastélica

Publié le par Zouz

Trois histoires complètement rocambolesques servies comme toujours par un style aussi inimitable que savoureux, des personnages hauts en couleur, retors, farfelus parfois, mais toujours profondément humains.
Une atmosphère ouatée, paisiblement noire, que n'aurait pas reniée Agatha Christie, la Trilogie Bastélica ne se lit pas, elle se dévore. Un peu comme le gâteau au chocolat de Mamie lors du repas dominical : c'est tellement bon qu'on en reprend trois parts (j'ai la métaphore pâtissière, que voulez-vous). Pâtisserie servie ici par un talent de conteur hors pair, est-il encore besoin de le préciser...

Dans le Cercle d'Agréables Compagnies, Richard Martin n'a vraiment pas de bol. Victime d'une erreur judiciaire, il recommence une nouvelle vie en aidant le propriétaire d'un clubhouse à créer le Cercle D'Agréables Compagnies, un club au sein du club réservé aux ultra-riches. Oui mais voilà, quand un richissime membre du CAC passe l'arme à gauche et qu'on 'y a un peu aidé, c'est le Commissaire Julia Bastélica, qui avait précédemment été chargée de l'affaire de Richard, qui se voit confier l'enquête. Quand je vous dit qu'il n'a pas de bol !
Ce premier volet est un huis clos délicieux, à déguster en sirotant un thé (à la menthe). Tout y est luxueux, démesuré, surréaliste. Richard y est terriblement attachant, avec sa terrible poisse chevillée au corps. Un premier roman (oui oui) d'une qualité indiscutable... A tel point que j'ai directement plongé la tête la première dans "Un Faisceau de Présomptions".

Ici, c'est l'ex femme de Richard qui se fait joyeusement trucider. Un malheur n'arrivant jamais seul, quand le nouveau mari fréquente le Club où Richard officie...Nul besoin de vous faire un dessin !
L'intringue monte d'ici d'un cran... à la richesse se mêle la puissance et les intrigues de pouvoir. Mais qui a tué l'ex femme de Richard ? Et pourquoi ? Quand personne n'est ce qu'il prétend, Bastélica s'y casse les dents (une vocation de poète est née).

La Trilogie se clôt sur "une question de Principes" histoire absolument déjantée dans laquelle un vieil universitaire désoeuvré dézingue allègrement ceux qui lui tapent sur le système. La prouesse ici est de mener demain de maître une histoire où l'on connait le meurtrier dès les premières pages sans jamais créer de lassitude et ne nous flanquer une fin grandiose en plein dans les dents !

A consommer d'urgence, et sans modération !

Trilogie Bastélica
Commenter cet article